Avis Médiation
et commerce
Petit Jean a commandé une paire de patin à roulette rouge au Père
Noël et reçoit une paire de patin verte. Il pleure et comprend que
le Père Noël est un salaud. 1. Dans un premier
temps, il convient de faire se recouvrir la demande et l'offre. Cela sonne bien
à l'oreille de notre entendement de l'économie de marché.
Dans ces intérêts affichés pas tout à fait convergents, dans ces motivations inavouées, les relations clients fournisseurs sont souvent entachées de conflits et de contorsionnisme pour concilier les injonctions contradictoires de la loi. Trois recours s'invitent à l'évidence. L'éthique des acteurs qui, contrairement à l'avis des sceptiques invétérés, existe et mériterait d'être valorisée dans la désignation des dirigeants par exemple. La mise en place d'espaces de rattrapages comme des maisons de médiation ou la loi " médiation et consommation d'août 2015 ". Mais aussi la mise en place de relation à plus long terme, qui ouvriraient aux parties prenantes la possibilité de développer une relation de confiance dont acheteurs ou médiateurs professionnels seraient les garants et dont le bénéfice serait partagé comme il est d'usage de le faire dans des partenariats productivité par exemple. Dans un avis bref comme celui-ci, cela peut avoir toutes les apparences d'une incantation sympathique et de bonnes intentions, pourtant ces mécanismes de cercles vertueux relationnels sont excessivement efficaces. Ils sont la mise en uvre de professionnels acheteurs ou médiateurs qui, par leur posture, savent créer un espace de libération entre les parties qui trouvent l'occasion d'une expression non inhibée au cours de la mise au point des affaires. Cette posture pro-active de confiance ne s'obtient que rarement spontanément entre les parties et nécessite une formation et une pratique de la négociation dont le recours à des tiers professionnels (acheteur ou médiateur) peut satisfaire l'urgence. Si l'un et l'autre (acheteur et médiateur) ont un rôle identique en ce qui concerne la garantie du maintien d'une posture de confiance et de qualité relationnelle au cours des échanges, s'ils veillent à l'identique à ce que les enjeux " rationnels " soient bien au cur de l'affaire que traitent les parties prenantes, il ne faut pas assimiler les deux métiers pour autant. Le médiateur est un spécaliste de la qualité relationnelle et sa vigilance est toujours en alerte sur ce point. Par ailleurs, force est de constater que bien des achats sont réalisés au quotidien par tout un chacun sans que nous soyons spécialement professionnalisé au métier d'acheteur et, souvent, la realtion dérape. Le médiateur a alors la délicate mission de restaurer les conditions d'une confiance suffisante entre les parties pour qu'elles puissent trouver elles-mêmes la solution à leur différent. Le métier d'acheteur requiert en outre une très complète maitrise des mécanismes économiques de la vie des entreprises qui, in fine, seront les vrais éléments techniques de la négociation. Nous avons titré
" médiation et commerce ", nous concluons " éthique,
confiance, médiation et professionnalisme". |
Article C'est l'histoire, atroce, de petit Jean qui envoie, plein d'espoir, au Père Noël, une lettre de commande pour une paire de patins à roulettes rouges. Il guette l'arrivée du Père Noël le soir du jour J. Mais Morphée a raison de son impatience et l'enfant s'endort en rêvant à d'aériennes galipettes avec, aux pieds, ses patins à roulettes rouges. A son réveil, les yeux pas tout à fait ouverts, il dévale l'escalier et se précipite au pied du grand sapin dont l'étoile gratte le plafond du salon. La grosse boite est là. Il déchire le beau papier étoilé - tant pis pour le papier - ouvre la boite et remonte dans sa chambre en pleurant. Les parents ne comprennent pas. Ils regardent dans la boite et voient bien une paire de patins à roulettes verte. Or, tous les enfants le savent, seuls les patins à roulettes rouges roulent correctement. Petit Jean a perdu confiance dans le Père Noël qui n'a rien compris. Je vous l'avais bien dit : atroce. Tout est là dans la relation client fournisseur, ou presque, car en plus le client paie et on n'a plus à faire à des enfantillages. C'est dire si le fournisseur à intérêt à ne pas confondre vert et rouge. Tout est là dans la relation client fournisseur, ou presque : l'un a un besoin, l'autre a un produit et l'échange est prêt à se faire contre argent. Ça devrait bien se passer. Or si souvent, la relation de confiance se détériore, il y a conflit. Pourquoi ? Vous avez dit conflit, nous entendons en écho " Médiateurs". Ces gens-là sont des spécialistes du traitement des conflits et, mieux, des spécialistes pour mettre en place les conditions d'une qualité relationnelle qui devrait éviter l'éclosion des conflits. Regardons de plus près ce que recouvre notre titre " médiation et commerce ". Une parallaxe L'un a un besoin, l'autre un produit, certes. Ça paraît coller. Mais si le client cherche à satisfaire un besoin, le fournisseur cherche, lui, à vendre son produit. Or jusque-là, lecteur, tu penses que le produit va correspondre au besoin. Mais pas du tout, il n'y a pas de produit universel pour des clients universels, qui auraient des besoins universels. Chaque veste doit être ajustée à celui qui va la porter. Tout le génie de Fernand Raynaud, pour ceux qui s'en souviennent, est d'avoir repris le mythe de Procuste et d'avoir mis le client dans la situation impossible de se satisfaire d'une veste pré-taillée ou mal taillée pour lui ; on en rit de gène. Cette parallaxe existe dans tous les achats et est potentiellement un conflit prêt à s'enflammer à la moindre vétille comme la couleur des patins. Ni petit Jean, ni ses parents, ni le client qui paie, ni le fournisseur ne sont capables de réduire cette parallaxe sans l'aide extérieure d'un tiers, un médiateur, qui va questionner le client sur les fonctionnalités recherchées, ses motivations réelles et le mettre en face de son besoin rationnel. De même, face au fournisseur, il va lui faire dire, sincèrement, si oui ou non son produit répond au besoin énoncé. Avant, enfin, de mettre les deux en relation tout en veillant au maintien du cadre d'une bonne qualité relationnelle entre eux. Mais un besoin rationnel, c'est quoi ? Comme
déjà évoqué dans nombre d'ouvrages, il n'y a pas d'achat
fonctionnel d'un côté et d'achat irrationnel d'un autre. Les achats
comportent toujours une dimension fonctionnelle à satisfaire mais aussi,
et de façon consubstantielle, une dimension dite dans le métier
d'achat d'estime. L'un des ressorts du métier d'acheteur (notamment dans
l'industrie) est de réduire le plus possible la part " achat d'estime
" qui n'a pas de prix, pour n'acheter que la fonctionnalité à
satisfaire. Pourtant l'achat d'estime, pour être affectif, n'en est pas
moins rationnel et recevable : vouloir être beau et avoir une belle veste
à sa taille n'est pas folie. Alors
Le client captif Ah ! Donc le fournisseur vendrait quelque chose qui
n'a pas de prix. Pourquoi le vendre alors ? Le fournisseur cherche à gagner
sa vie, pourquoi vendre du non valorisable ? C'est là où la relation
bascule. Si le fournisseur vend gratis - en apparence - quelque chose qui n'a
pas de prix alors c'est qu'il achète le client. L'enjeu est donc à nouveau décalé, il ne s'agit pas que d'un besoin et d'un produit à ajuster l'un à l'autre, mais de négocier la liberté du client. C'est précisément dans ce contexte qu'une médiation intervient pour recaler la discussion entre client et fournisseur sur son " vrai enjeu ". Un médiateur ne connait pas la valeur d'une spécification, ni l'opportunité d'un produit pour répondre techniquement aux critères objectifs requis. Mais il surveille que l'espace de libération entre les parties, qu'il crée par sa présence, est respecté et que chacun parle à l'autre en toute liberté sur le vrai sujet conscient et rationnel qui les rassemble. C'est précisément le métier d'un acheteur professionnel et celui d'un médiateur professionnel quand un conflit se déclare à l'issue d'une incompréhension sur les motivations de chacune des parties. Ça prend du temps, ça prend de nombreuses itérations. Dans certains milieux, (la grande distribution notamment) il se crée un rythme, une saisonnalité pour protocoliser ces relations et, dans une certaine mesure, en pousser l'avancement : un début des négociations vers la mi-septembre doit aboutir à une conclusion fin décembre, pas plus. Evidemment une prévention est plus efficace pour éviter ces débordements en instaurant en amont une qualité relationnelle entre les parties, comme le fait Carrefour avec ses " filières professionnelles " par exemple dans lesquelles tous les coûts, les frais, les bénéfices sont authentifiés par tous les acteurs réunis de la chaine de valeur ajoutée du producteur, vendeur, transporteur et acheteur. La politique Entre les parties,
mais lesquelles ? Les parties que nous avons envisagées jusque-là
sont client et fournisseur. En réalité une autre partie intervient
dans la relation : l'environnement politico-légal. Qui va applaudir, qui va hurler à l'interventionnisme de l'état, qui va s'étonner de la compétence des politiques, mais qui va faire autrement quand, à son tour, il est au pouvoir ? Mais alors, que font les parties qui se voient privées d'une partie de leur liberté de négociation ? Le contournement Eh
oui, le contournement. Lire à la lettre la loi pour la mettre devant l'impossible
comme le juge du " Marchand de Venise " et obtenir une dérogation.
Ou, plus discret, entrer dans l'infini diversité des pratiques mafieuses
où les affaires se traitent entre gens de bonne compagnie, jusqu'à
ce que cela se passe mal et où le recours à la loi/justice vient
alors à manquer et laisse la place à la loi du révolver.
Ou encore, pour être bref, mettre en place une autre infinie diversité
d'accords entre ces deux extrêmes qui consiste à négocier,
les deux parties donnant leur accord, hors la vue de la loi, notamment des échanges
qui échappent le plus possible au repérage du fisc ; cela s'appelle
rabais ristourne sur volume, avantage sur la présentation des produits
au devant des gondoles, surveillance particulière des produits contre remise,
ristourne d'assortiments, etc. Pour finir, on peut aussi évoquer les pratiques
tellement décriées, des ventes en ligne qui permettent le contournement
de taxe (TVA mais pas que) en inscrivant par exemple les sièges des entreprises
dans des paradis fiscaux (Amazone, Blabla car
). L'éthique Le recours à la loi pour réguler le marché ne marche donc pas bien. Que faire ? Vous aurez remarqué que, jusque-là, nous avons
beaucoup de difficulté à sortir de la loi. Nous avons beaucoup de
mal à nous extraire de l'idée d'une relation conflictuelle avec
un client ou un fournisseur ou avec les autorités législatives ou
fiscales. Le cercle ne s'inversera pas de cette façon. Pour devenir vertueux, il faut compter sur la vertu des acteurs. Autrement dit sur l'éthique des parties qui, d'elles-mêmes, vont maintenir leur négociation dans des zones " raisonnables ". Vaste programme direz-vous Ce n'est pas vrai qu'il n'y a que des petits malins dans les affaires, ce n'est pas vrai que les gens ne veulent pas payer d'impôts, ce n'est pas vrai que les industries font exprès de mettre des produits nuisibles dans les aliments uniquement pour des raisons d'argent. Les partenaires ont une éthique à laquelle il faut les laisser faire appel pour se réguler eux-mêmes. Ils ont une vision équilibrée du monde à laquelle ils se réfèrent et qui n'est pas perverse si on leur permet de l'exprimer. C'est le rôle d'un médiateur de créer en eux, entre eux, si ce n'est autour d'eux, les conditions de cette expression libre. Donc " ESPOIR ". Des espaces de rattrapage Dans leur fort intérieur et au-delà de leur intérêt immédiat et autres obligations de performance, les fournisseurs savent bien qu'à l'origine d'un litige avec un client, il y a une maladresse, un loupé quelque part. Ils savent qu'à y regarder de plus près, ils vont trouver des sources d'améliorations de leur production et de leur relation avec les clients. Ainsi, spontanément, certains ouvrent des espaces de médiation. Citons parmi les premiers Walmart en 1995 (alors première entreprise mondiale avec un CA de 495 milliards de dollars) qui avait accepté que ses fournisseurs (surtout les multinationales) investissent dans une maison située en face de leur siège à Bentonville dans l'Arkansas. Cette maison était celle de la "MEDIATION" ! Acheteurs de Walmart et vendeurs s'y retrouvaient informellement, sans enregistreurs, ni cameras, ni même un bloc de papier... et sans cravates Ils s'installaient autour d'un verre pour évacuer tout le stress des négociations officielles et découvrir de part et d'autre les "non-dits" et ainsi faciliter le dialogue. Bel exemple de médiation... et ça marche encore. Peut-être car débordée par le nombre de procès à traiter, peut-être en partie par conviction, la justice et la loi, qui par ailleurs comme nous l'avons vu s'évertuent à encadrer les négociations, imposent depuis peu le recours à des solutions alternatives de justice avant d'aller en procès et recommandent donc l'intervention de médiateurs dans la résolution des conflits entre clients et fournisseurs : " Tout consommateur a le droit de recourir gratuitement à un médiateur de la consommation en vue de la résolution amiable du litige qui l'oppose à un professionnel. " Tel est le principe général énoncé par l'ordonnance n° 2015-1033 du 20 août 2015 relative au règlement extrajudiciaire des litiges de consommation, publiée au journal officiel du 21 août 2015. Il faut reconnaître que, ce faisant, les partenaires vont gagner un temps considérable dans la résolution du litige (des années, et dans le cadre d'une relation internationale encore plus), ils vont garder la maîtrise de la solution imaginée en commun et non abandonner leur sort à un tiers, il vont faire une immense économie d'énergie et de stress qu'ils vont pouvoir investir sur des activités plus orienté vers la performance de leurs entreprises, il vont faire un gain de coût de un à dix environ dans la résolution du conflit dans la mesure où un médiateur est en général rémunéré à l'heure. Enfin, le fournisseur préserve toutes les chances de garder son client dont on a vu ci-dessus, que c'était pour lui l'enjeu majeur. Avouez que si tous les acteurs reconnaissent les mérites de la médiation, les modes relationnelles vont changer. Le partenariat productivité En fait, il y a deux erreurs de point de vue sur la relation client fournisseur. Une affaire n'est pas réussie si le client a obtenu la satisfaction de son (ses) besoin(s) et si le fournisseur est payé, comme on pourrait le croire. Une affaire est réussie si les deux sont près à recommencer ensemble une nouvelle affaire. Il y a alors le signe d'un choix réciproque en toute liberté et en toute connaissance de cause car alors personne n'est captif de personne. Nous sommes bien dans un espace de qualité relationnelle. Par ailleurs, on voit habituellement un achat/vente comme un échange de FTP (Fourniture, travaux, service) contre monnaie. Il conviendrait mieux de le considérer comme un cycle de relation. La perception du temps prend alors un autre sens car on va se retrouver. Il n'y a pas d'achat unique, on se retrouve toujours. J'entends les savants qui commencent à faire une liste des achats qu'ils ont réalisés une fois dans leur vie. J'entends tous les logiciels de tableaux de bords des entreprises qui consciencieusement séparent les achats dits " récurrents " des achats " occasionnels ". Mais c'est une erreur. Nous ne connaissons pas de fournisseurs qui ne fournissent qu'un produit une seule fois dans leur vie. Nous connaissons des acheteurs qui n'achètent dans leur vie qu'un seul produit. Mais avec l'aide d'un autre acheteur ayant déjà réalisé ce même type d'achat son expérience s'agrandit. Lorsque vous avez fait construire l'unique maison de votre vie, lecteur, vous avez cherché d'autres clients pour vous apporter des références et un retour d'expérience sur le travail de votre futur entrepreneur. Et avec internet maintenant ça devient de plus en plus facile Donc, d'une façon ou d'une autre, on se retrouve ; ça désamorce les éventuels procès d'intention fait envers l'autre partie. La perspective change. On n'est plus dans une relation d'accord de façade et silencieusement de tension vigilante prête à démarrer au moindre changement de couleur. On est dans une relation de permanant ajustement du besoin et du produit, des organisations du client et du fournisseur. On est dans une relation de propositions de progrès proposées par l'un ou l'autre sans crainte de se voir chiper la bonne idée mais, au contraire, dans l'assurance du partage équitable du gain qui en résultera. On appelle cela du partenariat productivité : client et fournisseur sont partenaires et partagent la productivité de leur travail collectif. C'est un esprit de médiation. La confrontation avec le politico-légal est toujours présente, certes, mais elle est silencieuse car elle passe derrière dans les préoccupations des partenaires. D'une part, une bonne partie du contexte légal sert de " principe de précaution " envers une relation qui potentiellement pourra se dégrader. La relation de confiance consolidée par les gains obtenus relègue au second rang cette crainte. D'autre part, si les partenaires s'entendent bien entre eux, il est très rare que ce soit sur le dos de la loi ou du fisc qui alors ne sont plus perçus comme des empêcheurs de tourner rond. La relation de partenariat qui se déroule avec une excellente qualité relationnelle est vertueuse. C'est vrai en affaire comme c'est vrai dans un couple. Evidemment nous avons bien entendu parler de Bonnie and Clyde mais ce sont des exceptions, répréhensibles, mais des exceptions. Il en est de même en affaire, on trouve des affaires perverses retentissantes et médiatisées, mais ce sont des exceptions et tôt ou tard ces partenariats explosent et la loi les rattrape. Autrement dit, l'accord clair entre les parties retrouve sa place " naturelle " vis-à-vis de la loi qui, normalement, n'intervient qu'en substitution d'une relation dégradée. Evidemment cette confiance s'ose, se tâtonne au départ mais se consolide par la suite au cours du chemin parcouru ensemble. Autrement dit, une posture de confiance est adoptée dès le début des relations et il ne va pas falloir en sortir par la suite au risque de briser la confiance. C'est le rôle de l'acheteur professionnel que d'y veiller et si cela dérape celui du médiateur de la restaurer si tenté que l'un intervient en régime quotidien et l'autre en prestation de rattrapage car, en fait, il n'y a pas beaucoup de différence sur ce point. D'elle-même, cette posture de confiance induit les partenaires dans des comportements pro-actifs et éthiques. Il n'y a pas de moral ou de leçon ou de culpabilisation là-dedans, ça vient " tout seul ". C'est mécanique. Attention, nous parlons du maintien des critères de qualité relationnelle, ce qui est essentiel en affaire et ce dont les deux métiers - médiateur et acheteur - sont également garants. Le médiateur est un spécaliste de la qualité relationnelle et sa vigilance est toujours en alerte sur ce point. Par ailleurs, force est de constater que bien des achats sont réalisés au quotidien par tout un chacun sans que nous soyons spécialement professionnalisé au métier d'acheteur et, souvent, la realtion dérape. Le médiateur a alors la délicate mission de restaurer les conditions d'une confiance suffisante entre les parties pour qu'elles puissent trouver elles-mêmes la solution à leur différent.Cependant, le métier d'acheteur comporte tout un volet de maitrise des mécanismes économiques de l'achat et de la vie des entreprises qui seront en fait les éléments de la négociation entre les parties. C'est mécanique, mais Petit Jean ne peut pas encore le savoir ni le conceptualiser. C'est mécanique mais ça s'apprend, ça se professionnalise. C'est mécanique mais, sans initiation, l'affectif prend le dessus et le doute et la peur s'installent rapidement et on a vite fait de penser avec Petit Jean, que " le Père Noël est un salaud ". Nous avons titré " médiation
et commerce ", nous concluons " éthique, confiance, médiation
et professionnalisme".
|